Quoi ? Où ?

palmier37 a écrit:Vive les véhicules électriques 


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Lieutenant Ripley a écrit:

Spoiler:

Spoiler:

palmier37 a écrit:Isère. Condamné pour évasion il assure qu'il n'a pas "trouvé le temps" de retourner en prison.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



Zut la page s'est fait la malle. 

Romy a écrit:Chat va de soie !  


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


A défaut de facteur ...

le chat photographe  

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

palmier37 a écrit:Etats-Unis.
Un chien tire un coup de fusil sur un chasseur qui décède. 


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Sator Arepo a écrit:Heinz ?  

palmier37 a écrit:Un naufragé a survecu 24j grâce à du ketchup. De plus il ne il ne possédait aucune connaissance de la navigation. 

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

palmier37 a écrit:
Et qui paiera les frais de dentiste si l'on se pète une dent sur une fève en or ? 
A moins que cela lui fera une couronne ! 

beced a écrit:
Ce boulanger belge a caché quatre fèves en or dans ses galettes des rois
L’Épiphanie approche à grands pas. Et qui dit Épiphanie, dit galette des rois avec parfois des belles surprises à la clé.

Luc De Weerdt tient une boulangerie à Saint-Gilles, à Bruxelles. Depuis quelques années, il rend la galette des rois encore un peu plus palpitante en y glissant des fèves en or.

Des fèves d’une valeur de 500 €

Et le boulanger bruxellois n’a pas fait les choses à moitié. Il s’agit de fèves en or 18 carats. « Ces pièces sont uniques car le logo de notre boulangerie est gravé dessus. J’en suis très fier », a déclaré Luc à VRT News.

3.000 galettes écoulées !

Chaque fève en or a une valeur de 500 €. Et cette année, le boulanger a mis les petits plats dans les grands puisqu’il va cacher quatre fèves en or dans quatre galettes différentes. Avec cette jolie surprise, il espère vendre environ 3.000 galettes des rois cette année !

Et qui paiera les frais de dentiste si l'on se pète une dent sur une fève en or ? 

A moins que cela lui fera une couronne ! 

Des fèves d’une valeur de 500 €

3.000 galettes écoulées !

palmier37 a écrit:

Comment est-il devenu le Père Noël rouge ?

Si Sinter Klaas transformé en Santa Claus était déjà globalement représenté en rouge au pays de l'Oncle Sam avant l'intervention de Coca-cola, la marque s'est approprié le personnage… et l'a mis en rouge dans le monde entier. Dès les années 1930 en effet, la Coca-Cola Company, qui a compris l'intérêt publicitaire que pouvait représenter le Père Noël, lance une méga campagne de pub à travers le monde. L'égérie de la campagne n'est autre que le Santa Claus rondouillard vêtu de rouge et blanc de plus en plus populaire outre-Atlantique, où Thomas Nast, un allemand émigré aux USA, le représentait dès 1870 vêtu de rouge et fumant la pipe derrière sa barbe blanche. 
Un père Noël en France dans les années 1950. :copyright:Sipa
C'est l'artiste américain Haddon Sundblom qui a été chargé de le dessiner. Intensifiant le côté bonnes joues, bonne bedaine, air bon enfant qu'on connaît mondialement aujourd'hui, il habille le Père Noël aux couleurs de la fameuse bouteille de Coca Cola : rouge et blanc (garni de fourrure). Et le représente en train de boire le breuvage gazéifié sucré à grandes goulées pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets. De quoi populariser le personnage aux quatre coins du globe tout en vantant les mérites du coca, y compris l'hiver. Un coup de maître. D'ailleurs la campagne XXL de Coca-cola sera diffusée jusque dans l'hémisphère sud. Résultat : les habitants de ces chaudes contrées continuent à s'imaginer le Père Noël version hiver nordique et à le visualiser avec sa fourrure et son bonnet. Le Père Noël moderne mettra malgré tout encore un peu de temps à s'imposer en France : dans ce pays catholique où Noël a longtemps été relié à la seule naissance du Petit Jésus, le bienfaiteur barbu a tout d'abord été popularisé par les Américains pendant la Seconde Guerre Mondiale. Et pleinement intégré dans les années 50 quand les Grands Magasins parisiens en plein essor incitent dans leurs vitrines les parents à acheter des cadeaux à leurs rejetons... pour le 25 décembre. Aujourd'hui, le Père Noël a ses quartiers dans le monde entier.

Comment est-il devenu le Père Noël rouge ?

Un père Noël en France dans les années 1950. :copyright:Sipa

Romy a écrit:C'est promis je laisse tomber le jus de citron
je passe au jus d'orange !

Paroles sages de l'Homme Invisible 

palmier37 a écrit:

beced a écrit:


Surconfiance et jus de citron : l'effet Dunning-Kruger     :chepa:


1995. L'Américain McArthur Wheeler alors âgé de 44 ans, se lance dans le braquage de deux banques à Pittsburgh, avec pour seul camouflage pour dissimuler son identité, du jus de citron méticuleusement appliqué sur le visage. Rapidement identifié par les caméras de sécurité, le braqueur est arrêté et entendu par les autorités.
L'homme avait lu quelques temps auparavant que le jus de citron était historiquement employé comme encre invisible.
Effectivement, un texte rédigé à l'aide de jus de citron est imperceptible et se révèle en rougissant le papier à la flamme.
Wheeler pensait, à tort, q'un effet similaire se produirait en s'enduisant le visage de cette encre invisible artisanale. Il en savait si peu sur la composition du jus de citron et sur le fonctionnement de la télésurveillance qu'il était persuadé que son déguisement le rendrait méconnaissable aux caméras de sécurité. Confiant dans sa démarche, Wheeler avait néamoins pris soin de mettre à l'essai sa théorie en se prenant en selfie avec son polaroid. Malheureusement pour lui, la pellicule défectueuse était ressortie blanche, renforçant d'autant sa conviction quant à la validité de son artifice.

Comment est-ce qu'un homme ordinaire a pu être si confiant dans la réussite d'un tel braquage? C'est cette histoire qui a fasciné et inspiré deux chercheurs du département de psychologie de Cornell University : David Dunning et Justin Kruger, auteurs de cette fameuse théorie.
L'effet Dunning-Kruger, ou effet de surconfiance, met en lumière l'écart entre les qualifications réelles d'un individu et la perception qu'il en aura ; soit la tendance par laquelle les individus les moins compétents surestimeront le plus leurs qualifications et leur savoir. La courbe ci-dessous schématise cette tendance (Confiance / niveau d'expertise).
       

Moins on est compétent dans un domaine, plus on est convaincu de l'être. Les novices vont avoir cette forte propension à surestimer leurs compétences, parce qu'ils sont incapables d'estimer le peu qu'ils savent dans un domaine, et combien il reste à apprendre. Au fur et à mesure que l'on étudie un thème, on prend conscience de l'ampleur de la question et du peu que l'on sait sur la montagne de connaissances nécessaire à l'appréhension sérieuse dudit sujet.
L'effet Dunning Kruger survient lorsqu'un novice ne réalise pas son incompétence, et se considère plus qualifié que les autres.
Deux illustrations souvent utilisées pour mettre en lumière le phénomène de surconfiance sont les exemples des Négateurs du réchauffement planétaire, ou encore les membres du mouvement anti-vaccination. Les moins cultivés sur ces sujets (médecine, climatologie,...) sont bien souvent les plus convaincus de leurs idées. Le manque d'information dans un domaine entraîne une tendance à favoriser les preuves qui valide notre conviction initiale et à négliger les autres. On peut également observer l'effet Dunning-Kruger à travers des émissions télévisées de type "American Idol", lors desquelles certains participants à l'épreuve des premières des sélections, s'offusquent de la mauvaise note que leur décerne le jury. Ils surestiment très largement leur talent de chanteur et seront plus enclins à remettre en question la légitimité du jury, plutôt que leur aptitude au chant.

Ces exemples doivent nous amener à réfléchir sur nos certitudes et remettre en question nos compétences. Sommes-nous aussi experts que nous le pensons ? Dans un environnement informatif qui privilégie l'anecdotique à l'exhaustif, sommes-nous vraiment allés au fond des matières que nous prétendons maîtriser ?

Dans la fonction commerciale, on connait bien l'adage "un Négo (ciateur) n'a pas d'ego". Aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, il est important d'accepter que l'on ne sait pas, que l'interlocuteur à qui on s'adresse peut être plus compétent que nous, qu'il peut avoir un point de vue différent et néanmoins respectable. Notre ego nous aveugle face à notre propre incompétence. L'abus de confiance nous rend imperméable au point de vue de l'autre, et bien souvent nous décrédibilise.

"L'ignorant se croit sage, le sage se sait ignorant" - William Shakespeare
Alors pour éviter toute mésestime, assurons-nous que notre confiance est bien légitime et corrélée avec notre niveau réel. C'est en se remettant continuellement en question, en considérant toujours notre savoir avec recul et humilité, que l'on s'inscrit dans une démarche fertile de progrès. Prenons exemple sur les plus sages; Socrate disait : "Je sais que je ne sais rien", et c'est là la seule chose dont nous devrions être certain.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
....